EN BREF
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La deuxième édition de la journée dédiée à la valorisation du patrimoine culturel immatériel s’est tenue au collège Nelson Mandela de Libreville, sous le thème « jeune célèbre ton patrimoine …». Organisée par la Fédération culturelle artistique « Samba » en partenariat avec l’UNESCO et le Ministère de l’éducation nationale, cette journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de leur héritage culturel face à l’influence croissante des cultures importées. Les collégiens ont participé à des activités telles que des sketches traditionnels, des danses, un mariage coutumier, et des ateliers de réappropriation des valeurs ancestrales. L’événement se veut aussi un encouragement pour les élèves à vivre et transmettre ces traditions auprès de leurs familles lors des vacances. La fédération prévoit de continuer ses efforts afin de toucher un public plus large à l’avenir.
La seconde édition de la journée dédiée à la valorisation du patrimoine culturel immatériel s’est tenue avec éclat au collège Nelson Mandela de Libreville. Cet événement, sous l’égide de la Fédération culturelle artistique « Samba » et en partenariat avec l’UNESCO et le Ministère de l’éducation nationale, a mis en lumière l’importance de célébrer et de transmettre les traditions culturelles aux jeunes générations. Le thème de cette édition, « jeune célèbre ton patrimoine … », invite les élèves à se réapproprier leur héritage culturel face aux influences extérieures. Cette journée a su allier festivités et sensibilisation, en impliquant les élèves dans des activités riches et variées.
Un partenariat fort pour une cause essentielle
Cette manifestation n’aurait pas vu le jour sans le soutien précieux de la Fédération culturelle artistique « Samba », qui œuvre quotidiennement à la préservation de la culture gabonaise. En collaboration avec l’UNESCO, cette initiative vise à éveiller chez les jeunes un sentiment d’appartenance à leur culture, à leurs racines et à leurs ancêtres. La direction et le personnel du collège Nelson Mandela ont également joué un rôle clé dans la mise en œuvre de cet événement d’envergure.
Au programme de cette journée, divers ateliers et spectacles ont été organisés pour immerger les jeunes dans la richesse des pratiques traditionnelles. Ces activités ont permis de transmettre des valeurs essentielles, mais également des savoirs ancestraux qui risquent de s’estomper face à la domination des cultures importées. Thierry Ndoumou Loudy, président de la Fédération culturelle artistique « Samba », a souligné l’importance de cette journée, qui se veut un antidote à la perte des repères culturels chez les jeunes.
Un programme riche et engageant
Cette journée dédiée au patrimoine culturel immatériel s’est articulée autour de plusieurs activités permettant d’explorer les différentes facettes de la culture gabonaise. Parmi les temps forts, des sketches ont retracé des scènes de vie traditionnelle, tandis que des démonstrations de mariages coutumiers issus de diverses ethnies ont offert un aperçu concret des pratiques culturelles locales. Chaque représentation visait à éveiller la curiosité des jeunes tout en leur permettant de comprendre l’importance de ces traditions dans leur quotidien.
Les danses traditionnelles ont également eu une place prépondérante lors de cette journée. De nombreux groupes ont présenté des danses rituelles, certaines célébrant la joie, d’autres ayant des connotations initiatiques ou thérapeutiques. Chaque danse a sa propre histoire et sa propre signification, et les élèves ont été invités à réfléchir sur le sens et la symbolique de ces pratiques. Cela a permis à chacun d’éprouver du plaisir tout en s’instruisant.
Une sensibilisation à la réappropriation des valeurs traditionnelles
Une série d’ateliers interactifs a été mise en place pour sensibiliser les élèves à la redécouverte de leurs racines culturelles. Ces ateliers ont abordé divers thèmes tels que l’origine des couleurs traditionnelles et leur lien avec l’identité culturelle, le sens des différentes danses dans la vie communautaire, ainsi que la signification des chants et des rituels. L’objectif était de fournir aux jeunes des outils pour comprendre et apprécier davantage leur richesse culturelle.
Les intervenants ont également encouragé les participants à s’interroger sur la manière dont les influences extérieures peuvent les amener à délaisser des pratiques millénaires. En leur donnant l’opportunité de se connecter à leur patrimoine, ces activités ont contribué à renforcer leur fierté d’être Gabonais et à se projeter vers un avenir où ces traditions continuent d’exister et de se transmettre.
Une occasion de se reconnecter avec la culture vivant en milieu rural
La célébration de cette journée s’est également révélée être un appel à la redécouverte des richesses des villages gabonais. À l’approche de la période des vacances scolaires, il a été souligné que les écoliers doivent profiter de leurs congés pour se rendre dans leurs villages natals. Ces visites leur permettent d’être immergés dans un univers culturel profondément ancré dans la tradition.
Les vacances peuvent ainsi devenir une période de transmission intergénérationnelle, où les jeunes, loin des écrans et des distractions modernes, se rassemblent autour des feux de camp pour écouter les histoires racontées par leurs aînés. Ces moments sont cruciaux pour maintenir le lien avec un passé riche et pour se nourrir des enseignements de la sagesse familiale. Les histoires, les chants et les danses traditionnels continuent d’être des vecteurs de transmission culturelle essentiels à cette époque.
Un futur prometteur pour le patrimoine culturel immatériel au Gabon
Enfin, la fédération culturelle artistique « Samba », active depuis 2019, aspire à poursuivre ses efforts pour valoriser le patrimoine culturel. Après une interruption due à la pandémie de Covid-19, la préparation de l’acte 3 de ces journées est déjà en cours. L’objectif est double : toucher un plus large public et encourager les jeunes à renouer avec leurs traditions culturelles, mais aussi créer un sentiment d’appartenance et une compréhension de leur identité.
Il est essentiel que les jeunes générations s’impliquent activement dans ce processus de valorisation. La réussite des futures éditions dépendra de leur engagement à participer, à apprendre et à transmettre ces savoirs ancestraux. En travaillant ensemble, la communauté peut continuer à célébrer la diversité du patrimoine culturel immatériel gabonais, assurant ainsi sa pérennité pour les décennies à venir.
Les retombées de cette journée sur les jeunes participants
Les retombées de cette journée sont multiples. Tout d’abord, elle permet une prise de conscience de l’importance de la culture et des traditions locales. Les élèves repartent non seulement avec des souvenirs joyeux, mais aussi avec une nouvelle compréhension de leur identité culturelle. Participer à ces événements contribue significativement à leur éducation, en leur donnant un aperçu de ce que signifie être partie prenante d’une culture riche et pluraliste.
Il convient également de noter que cet engagement dans la culture a des effets bénéfiques sur la santé mentale et le bien-être des jeunes. La danse, la musique et le partage sont des éléments clés qui rassemblent les communautés et renforcent les liens sociaux. Ces interactions intergénérationnelles permettent également de créer une dynamique positive au sein des familles, favorisant le partage et l’amour du patrimoine.
Perspectives et souhaits pour l’avenir
La persistance de ces initiatives est plus que jamais essentielle pour le développement culturel du Gabon. Les organisateurs de la journée dédiée à la valorisation du patrimoine culturel immatériel espèrent continuer à recevoir le soutien nécessaire pour élargir le champ de leurs actions et offrir aux jeunes l’opportunité de participer encore plus activement à la vie culturelle de leur pays.
Pour en savoir plus sur les initiatives culturelles à travers le monde et leur impact sur les jeunes, il est possible de consulter des ressources sur la Journée internationale du patrimoine culturel immatériel. Le patrimoine culturel immatériel est non seulement un legs du passé, mais aussi une ressource précieuse pour l’avenir des sociétés. En finançant et soutenant de telles initiatives, la société garantit une transmission vivante et dynamique de son héritage culturel.
Témoignages sur la Deuxième édition de la « journée dédiée à la valorisation du patrimoine culturel immatériel »
La célébration du patrimoine culturel immatériel au collège Nelson Mandela a été une véritable immersion dans les traditions gabonaises. « J’ai appris des danses et des chants qui sont plus que de simples mouvements ; ils racontent notre histoire et nos valeurs », partage une élève rayonnante. Cette journée a permis aux jeunes de découvrir des pratiques qui étaient jusque-là méconnues dans leur quotidien.
Un professeur présent lors de l’événement témoigne : « Cette journée a éveillé l’intérêt des élèves pour leur héritage culturel. Ils réalisent maintenant l’importance de préserver ces traditions, qui sont essentielles à leur identité. » Les activités variées, allant des sketches à des démonstrations de mariages coutumiers, ont profondément touché les participants.
Un parent d’élève, visiblement ému, a déclaré : « C’est magnifique de voir mes enfants s’intéresser à notre patrimoine. Je me souviens des histoires que me racontait ma grand-mère, et aujourd’hui, je les vois en train de revivre ces traditions devant moi. » Ce moment intergénérationnel a renforcé les liens familiaux autour du savoir traditionnel.
Un membre de la fédération culturelle artistique « Samba », organisatrice de l’événement, ajoute : « Nous avons voulu offrir aux jeunes une expérience vivante de leur culture, loin des influences extérieures qui peuvent souvent les déconnecter de leurs racines. Les rituels de danse et les symboliques apprises sont des éléments clés pour les reconnecter à leur histoire. » Cette journée a été une occasion précieuse de partager ces savoirs dans un cadre éducatif.
Enfin, une jeune collégienne conclut : « C’est un pas vers la réappropriation de notre identité. J’ai hâte de retourner dans mon village durant les vacances pour vivre ces moments avec ma famille. » Ce témoignage illustre parfaitement l’impact souhaité de cette initiative : inciter les jeunes à renouer avec leurs traditions et à chérir leur patrimoine culturel immatériel.